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L’abattoir d’Issoire a trouvé un repreneur

L’abattoir d’Issoire a trouvé un repreneur

Une société d’économie mixte dans laquelle le conseil départemental du Puy-de-Dôme sera majoritaire relance l’activité de l’abattoir d’Issoire.

La bonne nouvelle est tombée le 29 avril 2024 ; un vote a validé la création de la société d’économie mixte locale du pôle viandes Puy-de-Dôme (SEM PV 63) mêlant acteurs publics et privés pour relancer l’abattoir d’Issoire. L’outil d’abattage privé multi-espèces d’une capacité de 2 500 tonnes ne faisait pas partie de la récente reprise des Établissements Tinel par la boucherie Despinasse (Loire).

L’activité suspendue depuis décembre

L’activité de l’abattoir était suspendue depuis la fin de décembre 2023. « Il était hors de question de laisser tomber cet outil employant dix personnes qualifiées et indispensable aux filières d’élevage de notre département », explique Lionel Chauvin, président du conseil départemental.

« Nous avons à cœur de maintenir ce service vital qui présente un enjeu économique et environnemental et une cohérence avec l’aménagement du territoire et notre plan alimentaire territorial, poursuit l’élu. Notre département très rural compte 5 700 exploitations agricoles et une production de 22 500 tonnes-équivalent carcasses annuelles. »

De nombreux abattages se font en dehors du département en Haute-Loire, dans la Loire, l’Allier ou encore en Corrèze. Outre l’établissement d’Issoire, Le Puy-de-Dôme ne compte que le petit abattoir public d’Ambert qui traite 200 tonnes par an.

Publics et privés autour de la table

Un appel rapidement lancé par le conseil départemental et l’agglomération du pays d’Issoire auprès de partenaires potentiels publics et privés tels que producteurs, grossistes, bouchers, négociants et GMS, a porté ses fruits. Une société d’économie mixte est créée avec un capital social d’un million d’euros.

Le conseil départemental majoritaire investit 638 000 €, l’agglomération du pays d’Issoire 200 000 € et l’intercommunalité du massif du Sancy 10 000 €. Onze intercommunalités du département se déclarent d’ores et déjà solidaires du projet. Douze partenaires privés, dont trois producteurs, quatre bouchers, deux négociants, un grossiste et le Leclerc d’Enval, entrent, quant à eux, à hauteur de 152 000 € dans le capital.

Des travaux sont prévus sur le site qui rouvrira ses portes en septembre prochain. Une activité de 1 300 tonnes par an est programmée dans un premier temps, avec l’objectif de trouver un équilibre autour 2 400 tonnes au bout de quatre ans. La création d’un atelier de découpe et de conditionnement est en projet.

« Un outil d’abattage local va nous permettre de développer nos filières en aval pour augmenter l’offre auprès des établissements publics tels que les collèges, les lycées, les hôpitaux… L’agriculture est la solution d’avenir aux problèmes environnementaux », poursuit Lionel Chauvin.

Site LaFranceAgricole – Actualités – 02/05/2024

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