Tout comme les producteurs impactés par la crise sanitaire de la Covid-19, les agriculteurs frappés par la sécheresse pourront bénéficier des prêts garantis par l’État (PGE).
Alors que la crise sanitaire s’est abattue sur les exploitations agricoles françaises, le gouvernement a autorisé l’accès au Prêt Garanti par l’État (PGE) aux agriculteurs impactés. La FNSEA et Jeunes agriculteurs (JA) avaient alors demandé l’extension du PGE aux entreprises touchées par la sécheresse. C’est désormais chose faite !
Un outil d’avance de trésorerie
Le PGE doit être souscrit auprès de sa banque. « Les conseillers bancaires pourront étudier les situations au cas par cas et adapter celui-ci aux difficultés conjoncturelles », indique le chargé de la gestion des risques pour la FNSEA.
Seule la garantie est payante, soit 0,25 % du montant du prêt. Celui-ci peut atteindre la valeur de trois mois de chiffre d’affaires ou deux années de masse salariale pour les entreprises créées après le 1er janvier 2019, sans dépasser 25 % du chiffre d’affaires annuel.
La banque assure le portage du coût de la garantie. Le remboursement peut se faire en fin de première année, le coût du prêt se limitant alors au coût de la garantie. Il est aussi possible de demander un amortissement du PGE d’une à cinq années supplémentaires, avec un taux compris entre 1 % et 2,5 %.
Ouvert jusqu’au 30 juin 2021, le dispositif de PGE s’ouvre à tous les agriculteurs impactés par la sécheresse, y compris ceux qui bénéficieront du régime des calamités agricoles, quelle que soit la forme juridique ou la taille de l’exploitation.
D’autres outils pour faire face
Sur le régime des calamités agricoles, le chargé de la gestion des risques pour la FNSEA explique que les dossiers relatifs à la sécheresse seront examinés en janvier prochain, les expertises étant toujours en cours.
Site LaFranceAgricole – Actualités 25/11/2020