Entreprenez !
Nous nous occupons du reste.
Ordre des experts comptables
L’agriculture aurait besoin de 1,5 milliard d’euros pour s’adapter au changement climatique

L’agriculture aurait besoin de 1,5 milliard d’euros pour s’adapter au changement climatique

Une étude montre que 1,5 milliard d’euros par an pourrait être nécessaire dans les dix prochaines années pour déployer les mesures permettant de maintenir le rendement des principales cultures végétales malgré la variabilité climatique.

Le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a rendu public, ce 5 avril, un rapport sur les coûts de l’adaptation au réchauffement climatique. Cette publication réalisée par l’institut de recherche I4CE synthétise les implications économiques des trajectoires d’adaptation de plusieurs secteurs, dont celui des productions agricoles végétales.

Une étude publiée alors que le gouvernement prépare le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).

Combiner les mesures d’adaptation

L’agriculture a déjà engagé des adaptations : décalage des calendriers agricoles, choix de variétés plus résistantes à la sécheresse, diversification, … Toutefois, des actions plus ambitieuses semblent nécessaires pour engager une véritable adaptation du secteur face au changement climatique.

Dans le rapport du ministère, la start-up FINRES a analysé a évalué plusieurs combinaisons de mesures d’adaptation et leur efficacité à augmenter ou préserver les rendements. Les technologies d’adaptation testées ont été les suivantes : irrigation, brise-vent, ombrage et serres agricoles. À assolement constant, celle-ci estime que les coûts totaux de ces mesures déployées à l’échelle de la Ferme France avoisinent le 1,5 milliard d’euros par an.

Études complémentaires nécessaires

Le coût des transformations « plus structurelles des modèles agricoles » liéées à la réorientation de toute l’économie du secteur reste encore difficile à appréhender, admet l’institut I4CE.

Des études complémentaires pour évaluer l’impact de l’évolution des assolements ou des substitutions de cultures moins exigeantes en eau par exemple, seraient nécessaires.

Des coûts liés aux aléas climatiques déjà importants

Sécheresse, canicule, gel ont déjà fortement impacté les cultures végétales sur ces dernières années mobilisant ainsi différents dispositifs de soutien publics (calamités agricoles, exonération de cotisations sociales, …).

Une tendance qui va à la hausse, puisque l’institut I4CE révèle que les dépenses publiques liées aux aléas climatiques augmentent fortement sur ces cinq dernières années. Plus de 400 millions d’euros par an ont été dédiés aux dispositifs d’indemnisation et d’aides de crise après les aléas climatiques de 2021 et 2022.

Site LaFranceAgricole – Actualités 08/04/2024

Newsletter

Recevez les dernières informations juridiques, fiscales, économiques et sociales directement dans votre messagerie !

Conditions générales et politique de confidentialité

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.