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Par le verdissement des aides la Pac a contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre

Par le verdissement des aides la Pac a contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre

À travers le verdissement qui a imposé le maintien des prairies permanentes, la Pac a permis d’atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’agriculture, relève une étude de la Commission européenne. La marche est encore haute pour répondre aux objectifs climatiques ambitieux de l’Union européenne pour 2030.

L’agriculture serait responsable de 12 % du total des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’Union européenne. Si ces émissions ont chuté de plus de 20 % depuis 1990, elles stagnent depuis 2010, estime la Commission européenne. Cela dit, puisque la production agricole a continué de croître depuis 2010, l’empreinte climatique par unité de production s’est améliorée. Mais c’est une avancée insuffisante pour atteindre les objectifs ambitieux de réduction de 55 % des émissions de GES de l’Union européenne à l’horizon de 2030.

4,6 % d’émissions en moins grâce à la Pac

Puisque l’agriculture doit participer à l’effort collectif, une étude de la Commission européenne s’est penchée sur l’impact de la Pac sur le changement climatique et les émissions de GES. Il apparaît que la Pac 2014-2020 aurait permis une réduction des émissions agricoles de 4,6 % par rapport à un scénario de référence sans la Pac.

Le premier pilier aurait apporté la plus grande contribution à cette réduction (3,5 %) à travers le verdissement et, plus spécifiquement, par la protection de prairies permanentes et les surfaces d’intérêt écologique (SIE). Les mesures du deuxième pilier (dont les MAEC, l’agriculture biologique et les paiements Natura 2000) auraient contribué à réduire les émissions de GES de 1,1 %.

Protéger les prairies permanentes

L’atténuation du changement climatique peut se faire principalement au moyen de systèmes extensifs de pâturage et par la protection des stocks de carbone existants, grâce au maintien des prairies permanentes, résume l’étude.

Les principales contributions des systèmes de cultures passe par le soutien aux cultures fixatrices d’azote, par une gestion des terres qui protège les stocks de carbone dans les sols, et par des réductions des émissions de N2O (protoxyde d’azote) issues des sols et des effluents d’élevage.

Site LaFranceAgricole – Actualités 07/06/2021

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