Entreprenez !
Nous nous occupons du reste.
Ordre des experts comptables
L’encadrement des pénalités logistiques dans les contrats en fournisseurs et distributeurs validé par le Conseil constitutionnel

L’encadrement des pénalités logistiques dans les contrats en fournisseurs et distributeurs validé par le Conseil constitutionnel

La notion de marge d'erreur suffisante telle que définie par la loi est suffisamment claire et précise.

En février 2024, le Conseil d’État a saisi le Conseil constitutionnel d’une QPC concernant les modalités de fixation des pénalités logistiques par des distributeurs à l’encontre de fournisseurs ne respectant pas leurs engagements contractuels (CE, 9 févr. 2024, n° 489395 : v. notre actualité « Contrats entre fournisseurs et distributeurs : l’encadrement des pénalités logistiques devant le Conseil constitutionnel », 13 févr.).

Ce dernier vient de confirmer que l’article L. 441-17, I, al. 1er du code de commerce, qui impose que le contrat prévoie « une marge d’erreur suffisante au regard du volume de livraisons prévues », est suffisamment clair et précis sur ce point. La formulation sous-entend en effet que la marge d’erreur soit appréciée au cas par cas en fonction du volume de commande, ce qui ne prête aucunement à équivoque.

Le législateur a ainsi suffisamment défini l’obligation mise à la charge des cocontractants, celle-ci étant soumise à l’appréciation du juge le cas échéant. L’affaire reviendra devant le Conseil d’État qui déboutera probablement le Groupement d’achat Édouard Leclerc de ses demandes.

Cons. const., déc. n° 2024-1087 QPC, 30 avr. 2024 – Site EditionsLégislatives 13/05/2024

Newsletter

Recevez les dernières informations juridiques, fiscales, économiques et sociales directement dans votre messagerie !

Conditions générales et politique de confidentialité

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.