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La Nouvelle-Zélande renonce à taxer le méthane de ses bovins

La Nouvelle-Zélande abandonne son plan de taxation sur les émissions de gaz à effet de serre du bétail, un projet qui était vivement critiqué par les éleveurs du pays.

Le gouvernement néo-zélandais a annoncé aujourd’hui, 11 juin 2024, abandonner son plan controversé sur la taxation des émissions de gaz à effet de serre à travers les rots et pets du bétail, qui ne passait pas du tout auprès des éleveurs. Le nouveau gouvernement de centre-droit souhaite aider les agriculteurs à réduire les émissions grâce à la technologie, sans réduire la production ou les exportations, a déclaré le ministre de l’Agriculture.

« Le gouvernement s’est engagé à respecter nos obligations en matière de changement climatique, sans fermer les exploitations agricoles », a déclaré le ministre néo-zélandais de l’Agriculture. « C’est absurde de devoir délocaliser des emplois et des moyens de production, alors que des pays moins économes en carbone produisent la nourriture dont le monde a besoin », a-t-il ajouté.

Environ six millions de vaches et 26 millions de moutons paissent en Nouvelle-Zélande. Un peu moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre provient de l’agriculture, le bétail en étant le principal responsable. Les rots et flatulences des bovins rejettent du méthane, tandis que l’urine du bétail laisse échapper de l’oxyde nitreux dans l’atmosphère.

Une nouvelle loi devrait exclure le secteur agricole de la tarification

Le précédent gouvernement travailliste avait dévoilé en octobre 2022 ce projet ciblant les animaux d’élevage, qui avait suscité la colère des éleveurs, afin d’espérer parvenir à l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

Une nouvelle loi sera finalement présentée au Parlement ce mois-ci afin d’exclure le secteur agricole d’un nouveau plan de tarification des émissions.

Dimanche dernier, 9 juin 2024, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles avait déclaré son intention de revenir sur l’interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l’indignation de l’opposition et de groupes de défense de l’environnement.

Site LaFranceAgricole – Actualités 11/06/2024

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